On disait qu’en mai on faisait ce qui nous plait.
Qu’on organisait une grande balade à vélo sur les chemins de randonnées.
Qu’on passait cueillir des fraises des bois ou les acheter au marché.
Qu’on improvisait un pique-nique dans les dunes à l’abri du vent mais avec vue sur mer.
On disait qu’on se sentait libre et que c’était ça les beaux jours.
Que c’était sentir le vent dans ses mollets et l’ivresse de la vitesse.
Que c’était avoir les cheveux au vent et les baisers sucrés.
Que c’était être insouciant et ensemble sans s’inquiéter.

Le mois de mai sera plus prudent cette année, un peu moins léger sans doute.
Mais je vous souhaite de savoir en préserver les plaisirs essentiels
et de profiter bientôt de la douceur de l’air printanier.
Je vous souhaite une chouette journée,