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sur la plage condamnée, coquillages et crustacés

Aujourd’hui, j’ai repensé à cette chanson, à ces paroles.
Comment aurait-on pu imaginer qu’un jour les plages seraient interdites ?
Pour le meilleur, pas de remise en cause ici.
Simplement la prise de conscience que courir sur le sable est un luxe inouï.
Mais qui mieux que Brigitte pour le dire

Sur la plage abandonnée
Coquillages et crustacés
Qui l’eût cru! Déplorent la perte de l’été
Qui depuis s’en est allé •
On a rangé les vacances
Dans des valises en carton
Et c’est triste quand on pense à la saison
Du soleil et des chansons

Pourtant je sais bien l’année prochaine
Tout refleurira, nous reviendrons
Mais en attendant je suis en peine
De quitter la mer et ma maison

Le mistral va s’habituer
À courir sans les voiliers
Et c’est dans ma chevelure ébouriffée
Qu’il va le plus me manquer

Le soleil mon grand copain
Ne me brûlera que de loin
Croyant que nous sommes ensemble un peu fâchés
D’être tous deux séparés

Le train m’emmènera vers l’automne
Retrouver la ville sous la pluie
Mon chagrin ne sera pour personne
Je le garderai comme un ami

Mais aux premiers jours d’été
Tous les ennuis oubliés
Nous reviendrons faire la fête aux crustacés
De la plage ensoleillée
De la plage ensoleillée
De la plage ensoleillé

Quand les plages ouvriront de nouveau, faisons le voeu de les respecter, de les choyer, de les protéger.

Je vous souhaite une chouette journée.


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