Ma madeleine de Proust à collioure, enfance et transmission © du vent dans mes valises

Ma madeleine de Proust, vaisselle ancienne et souvenirs d’enfance

Ici rien, ou presque, n’a changé …

On ouvre la porte et la même odeur nous transporte en enfance. L’odeur de cet appartement, des souvenirs d’été, de l’insouciance et de la légèreté.

Les tomettes qui recouvrent le sol sont à l’échelle du lieu. Minuscules, désuètes, solides, rassurantes. On dirait qu’elles sont prêtes à traverser les siècles.

Le temps s’est arrêté tandis que valsent les générations, l’aspirateur a bien soixante ans et les livres de chevets ont été oublié il y a bien longtemps.

Il y a toujours des madeleines qui nous attendent quand on ouvre le petit placard près de l’entrée. Des nouilles aussi et un peu de café. De la part de ceux qui sont partis pour ceux qui vont arriver.

Quand je reviens pour une parenthèse enchantée il y a désormais deux petits pieds plus si petits pour m’accompagner. Ça me serre un peu le coeur de penser que tout a si vite filé.
Lui dit en arrivant : je l’adore cet endroit, on va être douillet.

Voilà, le relais est passé, les vacances peuvent commencer.


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