Il n’y avait pas de tarte tatin cette année ni de goûter.
On l’a troqué contre une petite promenade à pied,
le temps de faire ensemble le tour du quartier
puis de rentrer pour l’heure autorisée.

Mais pour le reste, rien ou presque par chance n’a changé
et je n’aurais pas de meilleurs mots que ceux de l’an dernier.

Les jonquilles ne sont toujours pas mes fleurs préférées
mais elles ont l’avantage de rassurer, la terre continue bien de tourner.

Alors cette année encore…

🌼… Merci pour les fleurs.
Les jonquilles, de chaque printemps.

Celles qui ont trois semaines d’avance a-t-il dit le sécateur à la main.
Celles qui repoussent chaque année aux mêmes endroits de son jardin.
Celles qui trônent déjà dans un vase en cristal au milieu de la table du salon,
lorsque pour le goûter nous arrivons.
Près de la tarte tatin.
Celle qui demande 15 morceaux de sucre pour faire le délicieux caramel.
Les jonquilles, qui auront poussées tranquillement, sûres et confiantes,
fières d’être cueillies le jour venu avec tant de délicatesse.
Comme chaque année.
Et avec toujours autant d’amour.
Pour elle, grand-mamie Paulette.
Les mêmes que sur les photos où je faisais encore des bulles de savon
en lui tenant la main, à lui, sage papi🦋Léon
C’était peut-être la fête des mamies aujourd’hui,
mais c’était surtout quelques heures tous ensemble.
Des instants à observer avec les yeux des moments qu’on sait précieux.
Qu’on veut ne pas voir se fâner…🌼

Petite ironie, les jonquilles ne se laissent pas sécher.
Plaisir éphémère que l’on ne peut faire durer.

C’était l’an dernier, je retrouve les jonquilles et mes grands-parents cette année
avec encore plus de gratitude et d’humilité.